Aujourd’hui, c’est la journée de visibilité trans, et je dois admettre que j’ai un peu de mal à respecter le ton positif et jovial que je cherche en général à avoir ici, voire les années précédentes.
Les attaques dégradantes pullulent (C’est comme pustules mais qui puent en plus), Télévision en prime time, radio, presse écrite … 

Cette généralisation d’un discours dont le seul but est de contredire, revendiqué d’un pseudo universalisme arbitraire et solitaire, comme le ver, pourrit les idées de l’intérieur. Ces méthodes portent leurs fruits : elles divisent et opposent.
Toutes ces attaques basées sur le cissexisme (ref : meilleur LIVRE DU MONDE) de pseudo expert.E.s catapulté.E.s devant l’opinion publique auxquel.le.s on a demandé leurs avis sur un sujet qui ne les concerne pas, et qu’ielles ignorent !


Quoiqu’il en soit les « arguments » évoqués ne tiennent pas la route, et se réduisent à de piètres opinions, données dans un concours de circonstances. Franchement : qui peut apporter du crédit à celleux qui mélangent en prime time Orientation sexuelle et Identité de genre ? (Gniark gniark gniark, bande de niais.e.s )
(Des réflexions (bien) plus poussées sur mediapart, ou seronet )

Et puis, surtout, nos histoires nous appartiennent!



S’il a fallut plus de 50 ans de luttes depuis les émeutes de la cafétéria Compton et ou celles de Stonewall (je ne connais que ces deux là, mais je sais qu’il y en a eu d’autres en dehors des États-Unis et de l’Europe) pour exister sous un angle constructif dans une société qui au mieux ne connait rien de nous et se marre sous cape et au pire nous haï et nous passe à tabac, aujourd’hui nous avons la possibilité de nous exprimer et une infime partie de nos droits sont inscrits dans la loi et la constitution.

Enfin, ne nous emballons pas hummm … dans les textes, ET SI l’on se bat pour qu’ils soient respectés, hun, pas comme si c’était le cas dans la vie courante. Il y a du chemin à faire encore.

Cette vigilance en société peut se traduire par l’équivalent d’une charge mentale supplémentaire dans la vie de tous les jours pour les personnes trans. Cependant, cette Charge à un revers, on s’endurcit, on s’appuie, on s’organise, on lâche pas l’affaire, et surtout on prend aussi la parole . 

En plus de partager la diversité de nos vécus, On peut remettre en question un ordre établit binaire absurde : nous existons que ça leur plaise ou non. 

Par nos existences nous prouvons bien que cette morale cisgenre patriarcale fait fausse route.
Est-ce d’ailleurs parce que cette suprématie hégémonique est sur le déclin qu’ielles braient et couinent plus forts ? 
Et oui, si les salmigondis de détracteurs peu scrupuleu.se.s se multiplient, les soutiens d’allié.e.S eux aussi se manifestent, dans une bienveillante dynamique inclusive et intersectionnelle, certainement en bien plus nombreu.x.se.s.

Il y a là, selon moi, un enjeu social et pédagogique à pérenniser avec nos allié.e.s  : créer, compléter, contribuer et soutenir des supports et outils bienveillants et inclusifs pour changer les choses de manière durable . (J’avoue cette réflexion-article des guerilleres m’a aidé à mieux formuler cette idée brute )


Belle journée Internationale de la visibilité trans et soyez fier.E.s de qui vous êtes ❤️ 


Ps : Toute ressemblance entre le dessin de couverture et le tableau D’Eugène Delacroix, La Liberté guidant le peuple, est totalement voulue et assumée.